Tant de réseaux… tant d’«amis»!

Frappée par la foudre!  C’est à peu de mots près le sentiment que j’ai éprouvé à la lecture de l’article de Christine Rosen. Ai-je vécu dans un monde parallèle depuis de nombreuses années? Je n’aurais jamais pensé qu’il existe tant de réseaux sociaux, plus particulièrement depuis 2002. Rosen dresse un inventaire des très nombreuses initiatives qui sont apparues au fil des ans. Impressionnant! Encore plus impressionnant : les centaines de millions d’adeptes de ces réseaux! Tous ces «amis» virtuels qui créent des liens et communiquent entre eux des endroits les plus rapprochés comme des plus éloignés du monde.  L’image est belle. Mais tout n’est pas nécessairement rose pour autant. Rosen relève également certaines études soulignant l’impact négatif sur la sociabilité de grands utilisateurs des réseaux sociaux et sur leur retrait de la vie communautaire. 

Une collaboratrice du Forbes, J. Maureen Henderson, a tenté l’expérience, en 2012, de se retirer des réseaux sociaux – exit Facebook, Twitter, etc. – et en a fait part dans son article : 3 Reasons You Should Quit Social Media in 2013. Cette ex-accro des réseaux sociaux estime que ceux-ci nuisent à l’estime de soi et favorisent l’acquisition de mauvais comportements. L’auteur souligne également que les contacts en ligne ne peuvent jamais remplacer les relations humaines en bonne et due forme. 

Sa démarche et ses conclusions peuvent paraître drastiques, mais un élément a surtout retenu mon attention dans cet article. Henderson souligne avoir retrouvé du temps pour faire autre chose. Peut-être est-ce là la conclusion à tirer de cette expérience: tout est dans la mesure!

Henderson, J. Maureen. 2012. 3 Reasons You Should Quit Social Media in 2013 in  Forbes.