jeudi 28 février 2013

Les «hackers» font des petits!




Le module 7 du cours INF 6107 dresse un portrait des hackers. Ce sont ces bricoleurs, ces bidouilleurs en quête de solutions pour améliorer le monde à petite échelle, une communauté d’informaticiens spécialistes et amateurs toujours prêt à découvrir de nouvelles possibilités, sans chercher à faire de profit. Et surtout, les hackers ne sont pas des pirates de l’informatique, des voleurs de données. Ils partagent une éthique et des valeurs qui favorisent la mise en commun de l’information et l’accès sans contrainte aux données, aux outils. Selon le dicton, «Actions speak louder than word», autrement dit, ce sont les gestes qui comptent, pas ce qu’on en dit pour ces passionnés. 

Et les hackers trouvent des solutions. Montréal l’a compris et organise depuis quelques années un évènement annuel réunissant des hackers. Le dernier en lice, Hack-ta-ville, a permis à ces bricoleurs de trouver « […] ce qu’ils peuvent faire avec les outils (souvent open source) et les données (elles aussi ouvertes!) à leur disposition. » (Montréal Ouvert, 2012)

Mais ce n’est pas tout! Les hackers inspirent même d’autres communautés, comme les scientifiques par exemple. Un laboratoire communautaire réunissant des spécialistes et des amateurs, des bio-hackers, intéressés à faire avancer les connaissances dans le domaine des biotechnologies a vu le jour à Brooklyn. Avec son code d’éthique, ses valeurs et son partage des ressources à la manière des hackers, le Genspace espère contribuer à l’amélioration de la médecine par la biotechnologie, suivant le modèle particpatif des hackers.

Comme quoi on n’arrête pas le progrès!

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